Bonjour ou bonsoir à tous !
• J'aimerais que les nouveaux membres choisissent leur pseudo qui sera le nom de votre personnage que vous allez incarner dans le RPG. Sauf ceux ou celles qui sont Non-RPGistes ou bien ceux ou celles qui n'ont vraiment aucune idée de quel perso ils vont choisir. Pareil pour l'avatar, on aimerait, le staff, que l'avatar doit être le personnage que vous allez incarner dans le RPG.
Voilà voilà
• Nombre de messages : 26 • Date d'inscription : 03/06/2013 • Votre âge : 23
Sujet: Tome I « Hamster sans fin » Mar 11 Juin - 20:27
Bonjour ou bonsoir chers lecteurs !
Voilà, j'ouvre un post pour vous présentez mon livre (en cours d'écriture) qui parle d'aventures que vivent des petits hamsters. Inspiré d'un jeu auquel je joue.
J'espère que celui-ci plaira au moins à quelques uns. Si jamais vous avez des conseils n'hésitez pas. Le titre est provisoire.
Résumé : Une histoire sans fin qui commence à partir de l’instant même ou vous lisez ses lignes.
Dans ce monde d’hamsters aucun répit. Une histoire accrochante et pleine de péripéties en tout genre. Toute une génération de hamsters qui dure l’éternité à partir de maintenant.
Des hamsters capables de tout pour leur famille, et d’autres qui s’égare.
Saurez-vous capable d’ouvrir ce livre ?
Prologue:
Prologue
Hamster sans fin.
Prologue :
C’est l’histoire d’un hamster nommé Léa. Encore jeune elle vivait avec sa petite maîtresse Gwen dans une maison ou elle avait aménagé un grand parc - se trouvant dans une pièce appelée salon - et délimité par de grandes planches en bois. Les différentes pièces étaient elles aussi délimitées mais part des planches plus basse.
Léa était assez petite et avait un pelage gris clair, elle était un hamster de Campbell. Elle n’avait pas encore de compagnon, jusqu’au jour ou Gwen revint avec une petite boite qu’elle ouvrit et déposa dans le parc près de Léa. Elle aperçut de petits yeux qui scintillaient, mais rien de plus. Elle s’approcha alors, voulant au moins apercevoir son pelage. Il était grand et baraqué, on voyait tout de suite que celui-ci était un mâle, son pelage était marron clair, il avait une tâche couleur châtaigne sur sa tête qui descendait en V jusqu’à son museau. Elle voulu le rassurer :
« N’ai pas peur, je ne vais rien te faire… - Pourquoi devrais-je te croire ?... - Ben, après tout nous somme tout les deux des hamsters. - Ça ne change strictement rien. - Eh bien, fait comme tu le sens, mais je ne vais pas rester ici à attendre. »
Elle alla se réfugier sous un hamac pourpre poser à même le sol, espérant que se nouvel arrivant sorte enfin de sa boite.
Le nouvel arrivant se décida enfin à sortir de sa cachette et s’approcha du hamac pourpre qui dissimulait Léa. Il le souleva et la rejoignit.
« Au fait, on a pas fait les présentations… Moi c’est Diamand, et toi ? - Moi Léa… Enchantée. Malgré ce premier aperçu assez… perturbant. - Oui, c’est vrai… Excuse moi, je suis parfois agressif avec les hamsters que je ne connais pas… - Y’a pas de problème je te comprends. »
Léa s’assis sur le tapis blanc qui recouvrait le sol du parc. Diamand fit de même. Elle voulait en savoir plus sur lui. Sa famille, son histoire… Ses goûts.
« Tu as une famille ?... demandait-elle hésitante. - Non, plus vraiment. Je n’ai jamais connu mes parents. Et toi ? - Ma mère est décédé peut après ma naissance d’une maladie mortelle chez les hamsters. Mon père, lui, est partit dès qu’il a apprit que ma mère était enceinte. »
Il baissa les yeux. Elle reprit la parole, voulant mieux le connaître :
« Et tu viens d’une animalerie ? - Oui, on peut dire ça. C’était une « ferme » qui nous élevait et ensuite vendait les hamsters à une animalerie… »
Ils continuèrent à parler d’eux deux, de leurs goûts, leurs préférences… Elle tombait rapidement sous son charme. Si on y réfléchissait, ils avaient beaucoup de points communs. Il aimait par-dessus tous les mûres, il aimait le sport… Elle écoutait chaque mot qu’il prononçait sans rien dire.
Ne vous étonnez pas si la nouvelle arrivante est très vulgaire. ><
Chapitre II:
Chapitre II
Hamster sans fin.
Chapitre II Nouvelle arrivante…
Deux semaines c’était écoulées depuis l’arrivée de Diamand, lui l’aimait, elle aussi. Le couple parfait, comme dirait Gwen. Ils étaient ensemble depuis moins d’une semaine, mais elle était déjà sûre que ce serait le hamster de sa vie. N’oublions pas le détail important : elle était enceinte de deux petites filles. Gwen l’avait emmené chez le vétérinaire avec Diamand pour la rassurer. Le vétérinaire avait donc déclaré : « Elle est bien enceinte, de deux petites filles si on en croit l’écographie ». Depuis un grand sourire s’affichait sur son visage à chaque nouveau jour qui commençait et qui en même temps se rapprochait de l’accouchement.
Après une semaine d’écoulée, Gwen rentra à la maison et vînt vers le parc. Elle y déposa une boule de poil couleur praline. Puis elle annonça :
« Voilà une nouvelle amie mes p’tits loups ! Elle s’appelle Pralinoise. J’espère que vous vous entendrez bien tous les trois ! Ce sera ta sœur de cœur Léa. Tu es d’accord ? » Puis elle les observa.
Léa prit la main de Diamand, et le regarda attentivement. Il lui fit signe de s’approcher avec lui. Elle le fit sans un mot. Pralinoise se releva sur ses deux pattes et se retourna vers eux. De grands yeux dorés scintillaient et était décorés de longs cils noirs. Son pelage praline était nacré.
« Enchanter beau brun, salua-t-elle d’une voix mielleuse. - Salut… rétorqua-t-il. - Et toi t’es qui ? demanda-t-elle s’adressant à Léa d’un regard noir. - Léa, et non enchanter, répondait-elle sous l’emprise de la jalousie. »
En une phrase elle a réussit à me rendre jalouse, ça commence très mal… pensait-elle. Pralinoise dévisagea Diamand, lui faisant les yeux doux. Léa intervint :
« Je précise que Diamand est mon petit ami, donc rêve pas trop. - Et bien, Diamand, joli prénom au passage, ce n’est pas avec une fille pareille que tu réussiras ta vie. Comparé à elle, moi, je suis mieux foutu et plus belle. - Tu es peut-être ''belle et bien foutu'' mais, ce n’est pas ça qui m’intéresse voit-tu. »
Elle lança à nouveau son regard noir à Léa et s’approcha de Diamand effleurant ses lèvres. Diamand recula, réticent. Elle mit ses lèvres près des siennes. Diamand riposta en lui donnant une claque.
« Aïe, tu m’as fait maaal, intervînt-elle ironiquement. - Tssss, si t’en veux une deuxième ma patte est disponible, intervint Léa. »
Diamand ricana discrètement, tandis que Pralinoise fit volte-face et repartit. Léa regarda Diamand à la limite des larmes. Il la prit par le bras et l’entraîna vers le nid d’amour. Il la fit asseoir, s’assit à ses côtés, et se confia :
« Tu sais Léa, tu es la première fille sincère que je rencontre de toute mon existence, et ce n’est pas une peste comme elle qui gâchera notre histoire. Tu es enceinte, et je ne te laisserai jamais tomber. Même si Pralinoise tente de me séduire, et toi de te rendre jalouse. Je t’aime, tu es la hamster de ma vie… - C’est si mignon, j’ai envie de vomir quand je vois des couples. Tout ces abdos gâché, susurra Pralinoise, s’approchant du lit. »
Léa la repoussa de ses petites pates grises. Pralinoise la fit tomber du nid et s’assit à sa place, croisant ses pates arrière. Elle se pencha sur Diamand voulant l’embrasser. Il intervint en la poussant. Léa se releva et lui sauta au coup. Elle fit tomber Léa à terre et prit Diamand par la taille :
« Alors comme cela, je suis une peste, Diamand chéri ? - De un, je ne suis pas ton Diamand chéri, et de deux, oui tu en es une. - Oh, c’est bien t’es sincère. Je t’adore déjà toi ! »
Léa fondit en larme, à terre. Diamand accouru vers elle, repoussant Pralinoise. Il prit Léa dans ses bras la serrant contre lui.
« Je peux les toucher moi ses abdos ? demanda Pralinoise un sourire en coin. T’es tellement baraquer. Léa, je peux te dire, tu n’en croiseras pas deux comme ça des mecs. Aller, j’te laisse baiser une dernière fois avec lui, mais après c’est mon tour. »
Diamand déposa un baiser sur le front de Léa et la déposa sur le nid d’amour. Pralinoise repartit, fière de son interprétation.
Quelques jours plus tard, Gwen avait emmené Léa pour une dernière écographie avant l’accouchement. Comme l’avait prévue Pralinoise… Elle en profita pour séduire Diamand :
« Allez, elle n’en saura rien. Tu peux me faire confiance Diamandinou chou. Des filles bien foutu comme moi, il n’en existe pas beaucoup, tu sais. C’est ta seule chance. »
Diamand assis sur le lit, baissa les yeux, ne voulant pas trahir sa bien-aimée. Pralinoise, assise à ses côtés, se mit face à lui, sur ses genoux.
« Bien, passons à la manière forte. Si tu ne le fait pas, ne compte pas sur moi pour laisser ta femme et tes futurs enfants tranquille, je leur mènerais la vie dur, les embêterait, oh une enfance difficile. Tu sais très bien que quand je dis quelque chose je le fait Diamandinou chou. »
Il hésita, et, pour le bien de sa famille… Acquiesça…
« C’est bien, ça c’est un bon hamster. »
Elle se pencha sur lui, lui entoura la taille et l’embrassa langoureusement. Et la suite, vous la devinez… Une heure c’était écouler, et le parc redevint calme… Pralinoise, coucher sur Diamand, l’embrassa sans hésitation :
« C’est bon, j’ai fait ce que tu m’as dit, je n’en ferais pas plus. - Même pas un compliment ? Pourtant aucun ne me résiste Diamandinou chou. »
Elle se releva et noua une serviette blanche à sa taille. Elle partit s’habiller. Diamand s’en voulait, mais il l’avait fait pour le bien de sa famille. Même si Pralinoise était une manipulatrice ‘’professionnelle’’… Il fondit en larme, il l’avait trahie, que faire ? Lui mentir ? Lui dire la vérité ?...
Deux mois de passé, et le grand jour était là. Léa, plié en deux était assise sur le bord de la roue. Diamand lui tendit la patte pour l’aider. Gwen accouru et les prit dans ses bras. Elle les déposa dans la caisse de transport et les emmena chez le vétérinaire. Diamand, assis dans la caisse regarda Léa, timidement. Il hésita et commença :
- J’ai quelque chose à t’avoué Léa. L’autre jour quand tu étais chez le vétérinaire pour ta seconde écographie, Pralinoise ma manipulée… Elle m’a dit que si je n’acceptais pas d’avoir un rapport sexuel avec elle, elle maltraiterait nos futures petites filles… De peur qu’elle le face, car tu la connaît ; quand elle dit quelque chose elle le fait, j’ai… acquiescé. Je suis désolé ! Je ne voulais pas que nos enfants vivent mal… - Tu veux dire que… Tu m’as trompé Diamand ?! - Oui Léa… Si tu veux me quitté, je le comprendrais très bien… »
Elle eu une seconde contraction. Poussant des cris de douleur, elle rétorqua :
« Comment as-tu peu la croire ! (Des larmes de souffrance et de tristesse coulèrent sur ses pommettes). Tu sais que c’est une hamster sans pitié ! Je ne te quitterai pas. Pour le bien de nos enfants. Mais si jamais, si jamais je me sens trop mal pour rester, alors je m’en irai, et avec nos filles si cela arrive. As-tu compris ?
- Léa, ne te sens pas obligé… Je le sais qu’elle n’est pas bien. Je me débarrasserais d’elle, s’il le faut, c’est jurer. Mais, je crains qu’elle ne tombe enceinte…
- Enceinte ? coupa Léa. Comment ça ? N’y as-tu pas pensé lors de votre rapport ? Es-tu donc aussi irresponsable que cela ?
- Si, enfin… Pas vraiment… »
Un claquement de portière retenti et interrompit la querelle des deux hamsters. Gwen prit la caisse et entra dans la clinique, qui ne se trouvait non loin de leur maison. Elle accouru vers la secrétaire :
« Léa, mon hamster, va accoucher ! Elle a énormément de contraction de puis cette fin de matinée !
- Ne paniquer pas, je joins tout de suite le vétérinaire, il a terminé son dernier rendez-vous. Il arrive de suite. »
Le vétérinaire accouru et fit signe à Gwen de venir, tandis que Léa se tordait de douleur au fond de la caisse, tenant Diamand par la main. Le vétérinaire là sortit de la caisse une fois qu’elle avait été déposée sur la table d’opération. Il la déposa délicatement, ne voulant la blesser, et posa Diamand à ses côtés. Il mit ses gants et aida Léa à accoucher. Elle était plié en quatre, se tordant de douleur.
Gwen paniquait, à la limite de s’évanouir, elle tenait à son hamster et à ces deux petites filles, qui venaient à peine d’être formées et qui s’apprêtaient à sortir… Léa poussait de petits cris aigu, elle attendait avec impatiente que le vétérinaire mette un terme à cette souffrance. Une première boule rose apparut, plutôt calme, tentant de respirer (le vétérinaire l’aida). Léa sourit de bonheur, étant rassurer qu’au moins l’une d’entre elles était née, mais la sueur coulait sur son front. La deuxième sortit peu après, elle semblait plus grosse que la première. Celle-ci ne sera pas ponctuelle… pensa Léa. Diamand laissa afficher un grand sourire sur ses fines lèvres, soulagé de voir que ses deux petites filles allaient bien, et semblaient en pleine forme. Il sera Léa contre lui fière que cette grossesse se soit bien passée.
Le vétérinaire les enveloppa dans une couverture, et les confia à Gwen. Il donna un antibiotique à Léa, et remit le jeune couple dans la caisse de transport, il y ajouta la couverture. Il raccompagna Gwen vers la caisse, la confiant à la secrétaire. Elle paya sa dette.
« Comment va-t-on les appeler ? demanda Léa, les admirant. - Hum… J’avais pensé à… Alizée et Marion ! - Marion, non, plutôt Camille. C’est plus mignon, rétorqua Léa avec fierté. - Ça leur va parfaitement. Je suis si heureux… Je vous aime plus que tout, vous trois. - Moi aussi je t’aime. »
Elle s’approcha de ses deux princesses, et les pris dans ses bras, les léchant, pour les nettoyer. Elle décida qu’Alizée sera la plus grosse, et Camille la première venue. Repensant à tout ce parcours, la grossesse ; si douloureuse, mais qui en valait largement la peine et aujourd’hui l’accouchement…
Un quart d’heure plus tard, arrivé à la maison, Gwen les déposa dans leur parc, s’assurant que Léa et les deux nourrissons allaient bien. Pralinoise les regarda du coin de l’œil lançant une nouvelle fois son regard noir à Léa. Elle s’approcha de Diamand et lui caressa l’épaule :
« Hello Diamand chéri ! Alors, tu lui à tout dis ? Notre beau rapport l’autre soir, toi qui me suppliait de continuer… Aaaah, quel bon moment, n’est-ce pas ? - Pralinoise, ne dit pas n’importe quoi, tu sais très bien que c’est moi qui t’ai dis d’arrêter. Arrête d’essayer de la rendre jalouse, je ne rentrerai plus dans ton jeux. - Haha, bien sûr qu’il ma tout raconter, intervint Léa, mais je l’aime toujours autant, même si je pense faire une pause un moment pour me remettre de tous ces évènements… - Oh le petit couple se sépare, je vais enfin avoir Diamand rien que pour moi, rétorqua Pralinoise. »
Diamand regarda Léa étonner, car lui-même n’était pas au courant de cette ''pause''. Léa hocha la tête, pour lui faire comprendre que ce qu’il venait d’entendre était la réalité. Elle prit ses deux enfants dans ses bras et les embrassa, Pralinoise fit mine d’être dégoutée de cet vue qui pour elle était atroce. Puis elle fit volte face et repartit dans son coin. Diamand reprit la parole :
« Alors… Tu veux faire une pause ? - Oui, j’ai besoin d’un moment pour m’en remettre, tu comprends… - Bien sûr, il n’y a pas de problème, rétorqua-t-il déboussolé. »
Léa allaita ses deux petites filles. Elle les admirait, elles étaient si mignonne… Toutes rondes, toutes roses, leurs yeux à peine ouverts. Elle les regarda un long moment, ne sachant plus quoi penser de cette pause. Est est-ce le bon choix ? Elle n’en savait rien. Et si Diamand se rangeait du côté de Pralinoise… Impossible, maintenant il ne referait plus la même erreur. Il aimait tellement Léa qu’il ne pouvait lui être infidèle une seconde fois.
Pralinoise accouru vers Diamand un beau matin de printemps. Elle était pliée en deux et semblait réellement énervée. Elle lui mit une gifle et dit :
« Diamand écoute moi bien. Il n’est pas question que je garde ce machin dans mon ventre ! Je viens d’apprendre que je suis enceinte alors ne fait pas l’ignorant ! Cette… chose est répugnante. - Pralinoise, mais calme toi bon sang ! C’est ta faute si tout cela arrive, ne reporte pas toute tes erreurs sur moi. - Ah mais c’est nouveau ça, depuis quand tu me contre dit ? C’est moi qui décide de qui fait quoi, ok ? Alors à partir de maintenant il est hors de question que tu me parle. »
Léa intervint exaspéré du comportement de Pralinoise :
« Bon, ça suffit maintenant, Diamand n’a absolument rien fait. Alors si tu es si énervée que ça, vas te plaindre ailleurs, tu n’es pas la bienvenue ici. - Oh, la petite, toute petite Léa défend son bien aimé ? Mais n’étiez vous pas séparé ? Quel dommage, je pensais que désormais il m’appartenait, rétorqua Pralinoise en ricanant. »
Diamand tourna Pralinoise et la poussa hors de la chambre. Elle fit volte face et toisa Léa. Diamand lui ferma la porte au nez et laissa échapper un long soupir. Léa le regarda et reposa ensuite ses yeux sur ses deux filles, qui avaient déjà bien grandit depuis deux ou trois semaines. Elles commençaient déjà à ouvrir leurs yeux. Et leur pelage était presque formé. On distinguait déjà celui d’Alizée, qui ressemblait plus à Diamand qu’à sa mère. Tandis que Camille ressemblait plus à Léa.
Diamand s’assit à côté de Léa et de ses deux filles il les prit dans ses bras et les embrassa sur le ventre. Il les déposa ensuite sur le couffin, placé à côté du nid d’amour. Il s’était habitué à cette pause même si cela le bouleversait. Il aimait Léa et ses deux filles plus que tout, il serait capable de tout pour elles. Rien que de les voir le rendait heureux et lui redonnait la joie de vivre. Mais de savoir que Pralinoise était enceinte par sa faute ne faisait qu’empirer les choses. Il ne savait quoi faire, ni quoi dire. Il sourit à Léa, voulant la rassurer, mais même lui ne l’était pas.
On entendait Pralinoise grommeler derrière la porte attendant que l’un d’eux l’ouvre. Puis on l’entendit partir, fatiguer d’attendre.
Diamand dévisagea sa bien-aimée. Elle fit de même. Léa pensait que cette pause avait assez durée mais ne savait comment l’annoncer à Diamand.
« Diamand après cette pause, je me rend compte que je ne pourrai vivre sans toi… Tu me manque tellement. Je ne savais pas comment te le dire, mais voilà, c’est fait… - J’attends que tu me le dises depuis trois semaines Léa… Je t’aime, et cet amour ne fait que s’amplifier de jour en jour… Je ne peux me passer de toi ni de Camille, ni d’Alizée. Vous êtes ma vie et ma joie de vivre, je n’ai besoin que de vous pour être heureux. »
Léa fut séduite par se que Diamand venait de lui avoué, elle l’embrassa avec passion et avait envie que ce moment dure une éternité. Elle l’enlaça amoureusement, pensant à cette ancienne vie qui se poursuivait à partir de l’instant même. Vivre sans Diamand lui semblait désormais impossible. Même si Pralinoise pouvait gâcher certain moment intime elle ne parviendrait pas à les séparer l’un de l’autre. Diamand était ravi de savoir que Léa l’avait pardonné.
Chapitre V Au cœur de l’incertitude il y a toujours l’espoir, aussi fragile soit-il.
Au premier regard tu t’es tue, au premier baiser tu m’as aimé. Ainsi soit-il, nous resterons ensemble pour l’éternité.
Deux mois plus tard, nos deux jeunes filles avaient les yeux ouverts. Elles pouvaient dorénavant admirer la vie tel un vrai hamster. Leur pelage était lui aussi formé. Tout deux magnifique. Elles commençaient tout juste à faire leurs premiers bruitages. Pralinoise, elle, était déjà agacé de cet enfant qui se formait dans son propre corps. Elle aurait aimé sans débarrasser, mais elle n’y pouvait rien. Rien que de savoir qu’elle devait le nourrir de son propre lait la faisait réticente.
Diamand trouvait que l’enfance de ses deux filles passait trop vite, à peine un jour de passé qu’elles grandissaient déjà. Mais il était si heureux de les voir épanouies, qu’il n’en disait rien. Léa ne faisait même plus attention à son ennemie Pralinoise. D’ailleurs, celle-ci se sentait délaissée, heureusement Gwen la câlinait chaque jour. De même pour Léa et Diamand bien sûr. Alizée accouru vers son père les bras grand ouvert avec un grand sourire : « Elles sont tellement mignonnes… dit Diamand prenant Alizée dans ses bras. - Mais oui ma chérie ! Tu es magnifique ! murmura Léa à sa jeune fille Camille. »
Etre parents les rendait tellement gaga qu’eux même ne s’en rendait pas compte. Mais que de bonheur. Pour eux cela était comme si ils revivaient leur enfance. De les voir courir et s’amuser les rendait heureux.
Pralinoise les regardait avec mépris. Elle ne s’était pas faite à l’idée que Léa avait gagné cette partie. Mais elle comptait bien se venger un jour. Car pour elle la vie n’était qu’un jeu.
Gwen prit Diamand dans sa paume et l’emmena au parc pour l’exercé. Tandis que Léa restait aux côtés de ses deux petites jumelles. Pralinoise s’approcha préoccupé. Elle s’assit sur le bord du couffin à côté de Léa. « Alors comme ça tu pense que l’on en a fini toute les deux ? demanda t’elle avec mépris. - Pralinoise on n’en aura jamais terminé toute les deux. Mais je te préviens tout de suite, n’essais même pas de toucher à Camille et Alizée. » Pralinoise toucha Alizée du bout du doigt, et susurra le sourire aux lèvres: « Toucher. - Très drôle, rétorqua Léa exaspérée. » Puis son ennemie repartit en murmurant, regardant Camille l’air sérieuse :
« Tu ne t’en sortiras pas ainsi Léa… ». Léa tressailli. Elle resta perplexe un moment, pensant à tout ce dont était capable Pralinoise. Elle savait qu’elle pouvait faire du mal à ses enfants, mais elle ne savait quoi faire… Sûrement en parler à Diamand ? Mais que lui dira-t-il… Mieux vaut l’ignorer…
Diamand rentra une heure plus tard, accompagnée par Gwen. Elle l’embrassa et le déposa à côté de sa bien-aimée Léa. Elle l’enlaça, serrant le plus fort qu’elle pouvait. Elle failli fondre en larme devant lui, mais se retint, ne voulant pas montrer ses faiblesses. Il sentait que celle-ci n’allait pas bien. Il la regarda dans les yeux, cherchant une émotion. Il savait qu’elle avait peur. Mais de quoi ?... Elle releva sa tête et le regarda à son tour. Elle l’embrassa langoureusement, pour lui prouver qu’elle allait bien, se qui n’en était pas le cas. Il fit mine de la croire.
Pralinoise se plaça à côté de Camille, profitant que ses parents ne soit pas vers elle. Elle la regarda et médit :
« Sale gosse, je t’en ferais baver. N’oublie jamais cela : Toute votre petite famille périra à un moment ou un autre. »
Camille la regarda d’un air innocent. Ses yeux brillèrent, elle se mit à pleurer, en silence. Pralinoise repartit souriante. Léa accouru vers sa chère fille et la prit dans ses bras pour la rassurer. « Tout va bien, ma chérie, je suis là… Chuuut… » Diamand l’embrassa sur le front, ayant Alizée dans les bras, il l’approcha de sa sœur. Celles-ci se câlinaient et Léa retrouva le sourire.
Diamand se retourna et regarda Pralinoise qui était retournée dans son coin. Il lui lança un regard noir, et la jeune fille lui sourit. Il lui tourna le dos. Il savait qu’elle était un danger pour toute la famille, mais il attendait le bon moment pour l’éloigner.